- Oct 2, 2025
Le syndrome de l’imposteur chez les auteur·rices : comment le reconnaître et l’apprivoiser
- Alizée, responsable com’ de Miralta
- Confiance en soi
Douter de soi, avoir l’impression de ne pas être à la hauteur, penser que ses écrits ou ses posts « ne valent rien »… Si tu as déjà ressenti ça, tu n’es pas seul·e. C’est ce qu’on appelle le syndrome de l’imposteur. Et il touche bien plus de monde qu’on ne le pense : une étude de l’Alliance of Independent Authors (ALLi, 2024) révèle que 68 % des auteur·rices déjà publié·es disent en souffrir. Autrement dit, ce sentiment n’est pas réservé aux débutant·es : même celles et ceux qui semblent avoir « réussi » continuent parfois de se sentir illégitimes.
Alors, comment reconnaître ce syndrome quand il s’invite dans ton quotidien d’auteur·rice ou de chroniqueur·se, et surtout, comment apprendre à le dompter ?
Reconnaître les signaux du syndrome de l’imposteur
Le syndrome de l’imposteur s’exprime souvent à travers de petites phrases assassines que l’on se répète intérieurement :
« Mes chroniques ne valent rien. »
« Il y a déjà mieux que moi. »
« Si je n’ai pas de partenariats, c’est que je ne vaux rien. »
Tu te reconnais ? Voici quelques signaux révélateurs :
Supprimer un post dès qu’il a peu de likes.
Comparer systématiquement tes chroniques à celles des autres.
Penser que tes lecteur·rices t’accordent trop d’importance par rapport à ce que tu produis.
La première étape, c’est de mettre un mot sur ce que tu ressens. Identifier le syndrome permet de ne plus confondre ces doutes passagers avec une « vérité » sur ta valeur.
4 clés pour désamorcer le syndrome de l’imposteur
1. Reconnaître ton travail
Avant de juger ton dernier post ou ton dernier chapitre, prends le temps de regarder tout ce que tu as déjà accompli. Feuillette ton feed Instagram ou relis tes textes passés : tu verras des progrès tangibles.
Exercice : note tes 3 posts ou textes préférés et garde-les à portée de main pour les moments de doute.
2. Parler plutôt que ruminer
Ton cerveau adore amplifier les peurs en silence. Mais une fois que tu les verbalises, elles perdent de leur pouvoir.
Exercice : partage en story une peur (« J’ai peur de… »). Tu verras souvent apparaître une vague de soutien de ta communauté.
3. Agir par petites doses
Se lancer dans l’action, même imparfaite, fait baisser l’intensité du syndrome.
Exercice : publie un reel, un texte ou un extrait imparfait avant ce soir. La fierté d’avoir osé neutralise une grande partie du sentiment d’imposture.
4. Accepter ton imperfection
Tu n’écris pas pour être parfait·e, tu écris pour partager.
Astuce : colle un post-it près de ton bureau avec la phrase « Je partage mes lectures, pas ma perfection. » Lis-le à voix haute quand tu hésites !
Tu n’es pas seul·e
Si tu te reconnais dans ces pensées, rappelle-toi que tu n’es pas isolé·e : près de 7 auteur·rices sur 10 ressentent ce syndrome à un moment ou à un autre de leur parcours. Cela ne t’empêche pas d’écrire, de publier, ni d’avoir un impact sur tes lecteur·rices.
Et toi, est-ce que tu as déjà ressenti le syndrome de l’imposteur dans ton écriture ou sur les réseaux ?
Liens et ressources
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